Le 3 février 2022, le Président de la Centrale électorale, Denis KADIMA KAZADI, a dévoilé, à la salle Abbé Apollinaire Malu Malu, le contenu de la Feuille de route, avec en prime trois principales séquences décrivant chaque étape du processus électoral. Des élections directes en passant par la pérennisation du processus électoral en passant par les élections indirectes.
La seule détermination de la CENI ne suffit pas, a fait valoir le numéro un de l’institution en charge des élections, indiquant qu’il convient de considérer d’autres paramètres au nombre desquels six contraintes majeures dont il faut tenir compte. En fait, des préalables indispensables par lesquels la Centrale électorale pour remplir ses obligations.
Il s’agit donc, des contraintes politico-sécuritaires, financières, d’ordre légal, techniques, logistiques, voire sanitaires. Faisant preuve de bon sens, Denis KADIMA KAZADI a relevé que tous ces impératifs, loin de constituer une excuse, a néanmoins une incidence sérieuse sur les opérations électorales notamment le déploiement de personnel et du matériel ainsi que la collecte des données obligataires dans l’organisation des consultations électorales.
Pour lui, il les prend comme une somme de défis à surmonter, au fil du temps, afin de remplir la mission assignée à la CENI qui, aux dires du Président, ne cache par un doute pour atteindre les objectifs qu’il s’est fixés.
Denis KADIMA a par ailleurs reconnu la faible capacité de la CENI en moyens logistiques.
« Vous savez que le pays est immense. Il faut déployer le personnel, les matériels en volume et en poids importants. Et cela rend l’intervention de différents partenaires nécessaires, et dépendre des partenaires ça crée de nouveaux aléas. », a-t-il signifié.
6° Contraintes sanitaires
Le contexte de la pandémie de Covid-19 impacte sur la nature de travail de la CENI avec une incidence sur les matériels à commander et les délais de production, de livraison et de déploiement.
Une élection est une activité qui implique des millions de personnes qui se retrouvent à des points centraux en même temps. C’est pour cela, cette opération fait courir à tout le monde le risque de contamination. D’où la CENI considère l’aspect sanitaire comme une contrainte majeure dont elle doit tenir compte.